D'après mes calculs (et corrigez-moi si je me trompe), jusqu'à ce mercredi d'août 2004, le domaine public a eu la chance d'avoir quatre représentants officiels du gouvernement américain (que ce soit directement ou soi-disant indépendamment, au nom d'une demande officielle). ) des enquêtes sur la pratique de la torture et d'autres formes d'abus sur les détenus dans la prison américaine d'Abu Ghraib, à l'extérieur de Bagdad, et pas moins de cinq enquêtes gouvernementales officielles (bien que réparties entre quatre gouvernements différents) sur l'état de la situation d'avant-guerre. Les services de renseignement affirment que l’ancien régime de Bagdad possédait diverses capacités et/ou programmes d’armes nucléaires, biologiques et chimiques, ainsi que des liens importants avec des organisations terroristes, mais avec l’organisation Al-Qaïda en particulier.
Dans le but de rassembler ce matériel en un seul endroit, je dépose des liens Web vers chacun d’eux ci-dessous.
Veuillez noter que ce qui suit constitue la face publique de ces enquêtes uniquement, et que leur inclusion ici sert avant tout un intérêt archivistique. Rien de plus.
Sur la question d'Abou Ghraib en particulier, d'autres rapports soit restent classifiés (les rapports Miller et Ryder de l'automne 2003, notamment), soit ne sont pas encore terminés, et encore moins publiés.
Du côté du « renseignement »……..Oh, eh bien.
Que pourrait en dernière analyse conclure l’Histoire de tout cela ?
Que les Américains étaient bons dans certains domaines, mais pas dans d’autres ?
——–QUATRE COMPTES OFFICIELS, PUBLICEMENT DISPONIBLES DU SCANDALE D'ABU GHRAIB——–
(1) Article 15-6 Enquête sur la 800ème Brigade de Police Militaire, Département de l'Armée des États-Unis, ca. Mars 2004 (alias, Rapport Taguba)
(2) Département de l'Armée, Inspecteur Général : Inspections des Opérations des Détenus, juillet 2004 (alias, Rapport DAIG)
(3) Rapport final du comité indépendant chargé d'examiner les opérations de détention du ministère de la Défense, James R. Schlesinger et al., Département américain de la Défense, août 2004 (alias, Rapport Schlesinger)
(4) Article 15-6 Enquête sur la prison d'Abou Ghraib et la 205e brigade de renseignement militaire, LTG Anthony R. Jones, Département américain de l'armée, août 2004 (alias, Enquête Fay-Jones)
——–CINQ GRANDES RÉÉVALUATIONS DE LA MARQUE « INTELLIGENCE » DE 2004——–
(1) Rapport de la commission d'enquête sur le système de renseignement à la lumière de la guerre en Irak, Commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, mars 2004 (alias, Rapport Steinitz)
(2) Rapport sur les évaluations d’avant-guerre des services de renseignement américains sur l’Irak, Comité spécial du renseignement, Sénat des États-Unis, juillet 2004 (alias, Rapport du Comité spécial du Sénat sur le renseignement) (Voir aussi le synopsis très utile, Conclusions – Extraites du rapport complet.)
(3) Examen des renseignements sur les armes de destruction massive, Rapport d'un comité de conseillers privés, juillet 2004 (alias le Rapport du majordome)
(4) Rapport d'enquête sur les agences de renseignement australiennes, juillet 2004 (alias le Rapport d'inondation)
(5) Le rapport de la Commission 9 / 11 (page d'accueil, comprenant le PDF complet du rapport et une version section par section de celui-ci)
A) Le rapport de la Commission 9 / 11, Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, juillet 2004
B) Monographie sur le financement du terrorisme, John Roth et al., Rapport du personnel de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, août 2004
C) 9 septembre et voyages terroristes, Thomas R.Eldridge et al., Rapport du personnel de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis, août 2004
Post-scriptum.—Pour des informations locales très intéressantes sur la région de Chicago, voir le troisième d'entre eux (Monographie sur le financement du terrorisme, John Roth et al.), plus précisément le Ch. 6, « L'étude de cas des organismes de bienfaisance de l'Illinois » (pp. 87-113). Il détaille comment le gouvernement américain a exploité ses soi-disant outils de sécurité intérieure pour détruire deux organisations caritatives islamiques de la région de Chicago – la Global Relief Foundation de Bridgeview et la Benevolence International Foundation de Palos Hills – même si l'enquête menée par le gouvernement sur ces deux entités n'a jamais donné lieu à un seul chef d’accusation – lié aux soi-disant questions de sécurité intérieure et de guerre contre le terrorisme, c’est-à-dire, ou à la raison apparente des enquêtes, notamment le gel de leurs avoirs pendant une période prolongée afin de les détruire.
Et maintenant qu’ils ont été détruits ? Le gouvernement continue de faire la même chose ailleurs.
Du pur harcèlement politique.
Rien de plus.
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